top of page
Un été à Osage County (August: Osage County)

de John Wells. 2h13. En salles le 26 février 2014.

 

 

 

Meryl Streep était à Paris pour la présentation de son nouveau film, pour lequel elle est nominée aux Oscars. J'étais au 2ème rang, j'ai VU Meryl Streep (ça a duré à peu près 5 minutes, certes). Le réalisateur John Wells était avec elle, mais il n'est malheureusement pas resté non plus pour un Q&A (du coup je ne vois pas l'intérêt de venir, mais j'ai vu Meryl Streep, je ne vais donc pas me plaindre).

 

Le film raconte l'histoire d'une famille explosive qui se retrouve à la mort du père. Il y a la veuve (Meryl Streep / Violet Weston), ses trois filles et leurs conjoints respectifs, et la tante, avec son mari et son fils. Tous ont leurs secrets, leurs drames, leurs rancoeurs, et la cohabitation forcée dans la grande demeure familiale fait bien vite rejaillir le passé... Un huis clos intense et bouleversant, et Meryl Streep au sommet.

Avant-Premières​

Beaucoup de bruit pour rien (Much Ado About Nothing)

de Joss Whedon. 1h48. En salles le 28 janvier 2014.

 

 

 

Les fans de Buffy, The Avengers et compagnie étaient tous réunis à l'UGC Normandie pour accueillir leur héros, Joss Whedon. Pour ma part, j'étais plutôt intriguée par l'affiche : Shakespeare, un cocktail, du noir et blanc et un kit de plongée... Difficile de savoir à quoi s'attendre !

 

Beaucoup de bruit pour rien, c'est l'histoire de deux couples : d'un côté, Beatrice et Benedick, deux forts tempéraments qui ont de l'esprit, passent leur temps à se disputer et ne croient pas au mariage ; de l'autre, Hero et Claudio, amoureux et fiancés. D'intrigues en malentendus, les relations changent et les personnages évoluent. Un texte d'une modernité et d'un humour renversants ; un film magistral.

FÉV.

13

JANV.

21

Un été à Osage County

Je vais commencer par me débarrasser d'une évidence : Meryl Streep est prodigieuse. Comme d'habitude, elle est véritablement transfigurée et la métamorphose va bien au-delà des vêtements et des perruques. L'ayant vue en chair et en os juste avant la projection, j'aurais dû avoir du mal à voir autre chose que l'actrice à l'écran. Et pourtant, si Violet Weston a par moments des airs de Meryl Streep, il est difficile de croire qu'elles sont une seule et même personne. J'ai longuement réfléchi au "mystère Meryl Streep" : Julia Roberts est tout à fait excellente par exemple, tout comme Margo Martindale, mais la prestation de Meryl Streep semble être d'une autre nature. Mon hypothèse est que, contrairement aux autres, elle rend la fameuse "suspension consentie de l'incrédulité" tout bonnement inutile. Margo Martindale et Julia Roberts sont convaincantes, elles donnent vie à leurs personnages respectifs et le spectateur y croit sans difficulté. Meryl Streep, elle, n'a pas à convaincre, Ã  faire croire à son personnage : elle l'impose comme un fait. Violet Weston existe.

 

Cela étant dit, venons-en au film. Un Été à Osage County est à l'origine une pièce de théâtre de Tracy Letts, adaptée pour l'écran par l'auteur lui-même. Le scénario bénéficie ainsi d'une construction efficace et de dialogues savoureux, auxquels s'ajoute une mise en scène intelligente. La maison est suffisamment grande pour pouvoir varier les décors et éviter que le huis clos ne devienne lassant. John Wells profite également des paysages de l'Oklahoma pour aérer le film, et l'immensité désertique des Plaines ne fait que renforcer l'atmosphère étouffante et claustrophobique de la maison. Diverses intrigues secondaires viennent par ailleurs alimenter la tension et empêchent tout essouflement narratif. En outre, si l'on peut reprocher à Juliette Lewis de surjouer au début (mais elle s'améliore, ou on s'habitue), le casting alléchant est à la hauteur des attentes du spectateur

 

Mais la vraie force de ce film tient à mon sens au "yoyo émotionnel" sur lequel il repose et que la catchphrase, a priori un peu facile et banale, traduit à la perfection : "En famille, on se soutient. En famille, on se déchire." C'est en effet la juxtaposition brute de tons opposés qui fait tout l'intérêt du film. La tension monte, monte, culmine, ... et retombe d'un coup sous l'effet d'une réplique plus légère, voire comique. L'émotion est donc à chaque fois portée à son paroxysme avant d'être interrompue par un contraste soudain, ce qui augmente encore son intensité tout en évitant l'excès et la saturation du spectateur. L'amour et la haine coexistent en proportions égales dans cette famille de cinglés, dans ces couples dysfonctionnels, et même si tout n'est pas résolu à la fin, une sorte d'équilibre finit par émerger du chaos.

Please reload

Beaucoup de bruit pour rien

Beau comme la rencontre à quatre siècles d'intervalle d'un dramaturge élizabéthain et d'un réalisateur de blockbusters hollywoodien... Il y a indéniablement de la magie dans l'absurdité de ce cocktail. La troupe de Whedon, ce sont les acteurs de Buffy, des Avengers, de Firefly. Et le décor dans lequel ils vont réciter du Shakespeare, c'est la villa californienne des Whedon. Le tout en noir et blanc, pour une performance haute en couleurs.

 

Comme souvent, je veux d'abord parler des acteurs : Amy Acker (Beatrice) et Alexis Denisof (Benedick) sont tout simplement impressionnants. Sachant que le film a été tourné en une semaine (histoire de faire une pause avant le montage de The Avengers 2...) et que les comédiens sont essentiellement issus de séries télé fantastiques, je dois avouer que je ne m'attendais pas à une telle qualité et une telle maîtrise. Ce film tourné entre amis, par pur plaisir, n'était initialement pas supposé sortir de la sphère privée (du moins à en croire M. Whedon), et c'est sans doute parce qu'il est ainsi dégagé de toute pression extérieure, qu'il peut s'épanouir en toute liberté et laisser le plaisir de l'équipe contaminer le spectateur. Le texte de Shakespeare coule avec un naturel désarmant, qui met en lumière sa grande finesse et sa modernité intrinsèque.

 

Lors du Q&A qui a suivi la projection, Joss Whedon a expliqué son choix du noir et blanc : il s'agit à la fois d'un souci d'élégance et d'une volonté de rendre hommage aux comédies romantiques de l'âge d'or hollywoodien. En effet, comment ne pas penser à Katharine Hepburn en entendant Beatrice revendiquer haut et fort son indépendance vis-à-vis des hommes et des conventions sociales ? Et lorsqu'il interprète C. K. Dexter Haven, Cary Grant n'a-t-il pas quelque chose d'un Benedick, trop fier pour admettre sans qu'on l'y pousse qu'il a trouvé une femme à sa mesure ? Après Shakespeare et Cukor, c'est au tour de Joss Whedon d'illustrer, avec non moins de brio, cette vision moderne de l'amour, à la fois romantique et cynique.

 

Le noir et blanc a également pour effet d'imposer une séparation nette entre la réalité du spectateur et ce qui se passe à l'écran, réactivant de ce fait la théatricalité du matériau originel et renforçant le huis clos. À l'élégance de l'image s'ajoute un cadrage habile et une mise en valeur du décor, au service de l'histoire. Familier des lieux (et pour cause, il y habite), Joss Whedon peut en exploiter toutes les possibilités et une véritable osmose s'établit entre les acteurs et l'environnement.

 

Vous l'aurez compris, ce film est une réussite absolue et s'il fait du bruit, ce ne sera pas pour rien ! (cette conclusion me paraîtra sans doute bien moins géniale quand je verrai dans tous les journaux que je ne suis pas la seule à y avoir pensé, mais tant pis).

Please reload

Les Yeux jaunes des crocodiles

de Cécile Telerman. 2h02. En salles le 9 avril 2014.

 

 

 

Le best-seller de Katherine Pancol enfin au cinéma ! Une avant-première grand format : deux salles projetaient le film en même temps, et quasiment toute l'équipe était présente - Emmanuelle Béart, Julie Depardieu, Patrick Bruel, Alice Isaaz, les deux enfants qui jouent Zoé et Victor, Nancy Tate, mais aussi la réalisatrice, la scénariste et Katherine Pancol elle-même. 

 

Restant très proche du texte, la scénariste a centré l'histoire - comme il fallait s'y attendre - sur le marché que passent les deux soeurs, Joséphine (chercheuse en histoire, qui a des problèmes de couple, d'argent et d'estime de soi) et Iris (belle bourgoise superficielle et oisive) : Joséphine sera le nègre d'Iris, qui veut jouer à l'écrivain pour se désennuyer. Le résultat est malheureusement une caricature du livre...

AVRIL

15

Les Yeux jaunes des crocodiles

Voilà 8 ans que les lecteurs de Katherine Pancol attendait la sortie de l’adaptation des Yeux jaunes. Peut-être est-ce pour cette raison les scénaristes sont restées si près du texte, pour ne pas décevoir ? Dommage : c’est précisément pour cette raison qu’elles m’ont déçue. Les Yeux jaunes et La Valse lente m’avaient plu parce que Katherine Pancol réussissait à créer un petit univers cohérent, des personnages naturels et attachants, et une histoire prenante et - dans l’ensemble - crédible. Bien sûr, il y avait des clichés, des scènes convenues, des ficelles un peu grosses, mais dans la catégorie beach book, elle s’en sortait plutôt bien. Et puis il y a eu Les Ecureuils de Central Park : au revoir fluidité de l’écriture, crédibilité, relative subtilité, bonjour lourdeurs et mièvrerie. Pour le dire simplement, je pense que le film de Cécile Telerman donne une bonne idée de ce à quoi aurait ressemblé Les Yeux jaunes s’il avait été écrit comme Les Ecureuils (c’est-à-dire mal).

 

A priori enthousiasmée par les choix de casting, je ne veux pas critiquer les acteurs : ils ont fait ce qu’ils pouvaient avec ce qu’on leur a donné. Les dialogues manquent cruellement de naturel, et l’opposition entre les deux soeurs est exagérée à outrance (pléonasme volontaire). Dans mon souvenir du livre, Joséphine était cruche mais pas à ce point, Iris était superficielle mais pas autant. Elle faisait un peu pitié à la fin, mais au début elle faisait envie, et Joséphine à l’inverse faisait pitié au début mais pas tout le long. Au moins Pancol masquait-elle le fond simpliste par une écriture dynamique et un univers réaliste. Le film en revanche est mis en scène comme une mauvaise sitcom, sans parler des incohérences du scénario...

 

Si je n’avais pas lu le livre, ma réaction serait peut-être plus nuancée mais je pense que mon jugement n’est que marginalement influencé par les attentes que j’avais et que le manque de crédibilité est inhérent au film. Les personnages secondaires (Choupette, Shirley) passent mieux que les autres - probablement parce que les scénaristes s’en sont un peu moins occupées -, mais Henriette et Antoine sont véritablement risibles. Enfin, en un sens la qualité des livres se trouve rehaussée par contraste, ça me donne presque envie de m’y replonger...!

Please reload

Palo Alto

de Gia Coppola. 1h36. En salles le 11 juin 2014.

 

 

 

James Franco adapté par Gia Coppola. Même n'ayant rien lu de lui ni rien vu d'elle (et pour cause, c'est son premier film), Palo Alto promettait beaucoup. Ajoutez à cela Emma Roberts et encore Franco dans le cast, le film ne peut que mériter d'être vu !

 

C'est l'histoire de quatre ados dans un quartier chic de Californie : ils vivent leurs premières histoires d'amour, ils cherchent leurs limites, ils s'ennuient, ils boivent...  Ils se construisent petit à petit. Un portrait sensible d'une certaine jeunesse américaine, qui a des problèmes aussi futiles qu'existentiels.

MARS

31

Anchor 1
Anchor 2
Anchor 3
Anchor 4

Palo Alto

Il est peut-être plus difficile pour les non-Américains de s’identifier avec ces lycéens de banlieue chic, leur expérience du lycée, typiquement américaine, étant assez éloignée de ce que l’on connaît en France (entre autres différences cruciales, on ne peut pas conduire à 16 ans et on ne connaît pas, ou pas autant, la pression des inscriptions dans le supérieur). Les enjeux sont néanmoins universels : l’amour, l’amitié, les (mauvais) choix.

 

Les quatre personnages principaux permettent à la réalisatrice d’explorer différents « profils types Â», et ainsi de dresser un panorama assez complet et nuancé de l’adolescence : la fille discrète et timide qui ne se sent pas à sa place parmi les jeunes de son âge (April), la fille plus libérée et dévergondée (Emily), le garçon qui a du potentiel et un bon fond (Teddy) mais subit la mauvaise influence de son pote plus voyou (Fred). Tous sont très touchants et naturels, Emily peut-être un peu moins que les autres. Teddy (Jack Kilmer) m’a fait penser à Paul Dano, il était particulièrement attachant, même si son personnage est parfois un peu trop clairement le « gentil Â» dans le duo avec Fred (Nat Wolff). 

 

Et Franco dans tout ça? Il joue le rôle de l’entraîneur de foot d’April (Emma Roberts), qui baby-sitte son fils - et bien sûr une histoire naît entre eux deux. Il se repose beaucoup sur son charme naturel, mais difficile de le lui reprocher...! Et il sait quand même dépasser les apparences de beau gosse sûr de lui pour incarner aussi un homme sensible et sincère. 

 

J’ai très envie de lire les Palo Alto Stories, d’une part pour savoir ce que vaut Franco comme écrivain (acteur, réalisateur, scénariste, écrivain, le tout avec ce physique-là, y'a pas de justice !), et d’autre part pour me rendre compte à quel point le film mélange une approche masculine et une approche féminine de l’adolescence. Le croisement de regards doit s’avérer particulièrement porteur pour traiter ce thème, puisque c’est justement la période où l’on découvre l’autre sexe et où l’on essaie de le comprendre. Le rôle d’April a été influencé en partie par l’expérience personnelle de Gia Coppola, mais je suis curieuse de savoir quel regard portait James Franco sur ce personnage, quelle perspective il a adopté pour cette nouvelle-là (celle du coach qu’il incarne dans le film ? celle d’April ? un narrateur extérieur ?), et, plus généralement, pour l’ensemble du recueil. Ã€ suivre, donc !

Please reload

MAI

9

Transcendance (Transcendence)

de Wally Pfister. 2h00. En salles le 25 juin 2014.

 

 

 

Juste avant sa mort, un scientifique parvient, avec l’aide de sa femme, à «transcender» sa conscience dans un ordinateur, devenant ainsi immortel et tout-puissant. Alors qu’il croit faire le bien en utilisant ses capacités extraordinaires pour accomplir des miracles (littéralement), il fait de plus en plus peur aux humains et commence à créer une armée de surhommes pour convaincre les sceptiques. Un groupe terroriste anti-technologie est déterminé à le détruire.

 

En l'occurrence ce n'était pas une avant-première, je l'ai vu dans une petite ville du Pays de Galles avec une seule salle de cinéma... C'est un film qui n'a rien de spécial : pas mauvais, pas excellent, juste bof.

Transcendance

Je ne suis pas spontanément portée vers la SF, même si quand je me retrouve par hasard à voir un film de ce genre, je passe presque toujours un bon moment. Pour le dire simplement, Transcendance se laisse regarder mais ce n’est pas un grand film de SF. Le début m’a intéressée, ça me rappelait Her et cette hypothèse si plausible d'un futur où l'on pourra doter les ordinateurs d’une conscience et d’une personnalité humaines. L’idée d’un groupe terroriste anti-technologie est éminemment crédible également, et les miracles scientifiques qu’accomplit le scientifique «transcendé» le semblent aussi, ce qui est réjouissant.

 

C’est un peu plus tard que j’ai décroché. La SF est supposée être plausible, c’est ce qui la distingue du fantastique. Or à un moment, notre Johnny Depp transcendé se met à  pouvoir régénérer tout et n’importe quoi en faisant s’élever des petites particules magiques du sol. Il est tout à fait possible que je ne sois pas assez branchée science pour comprendre le mécanisme sous-jacent et que la faisabilité théorique du truc m’ait donc échappé, mais a priori c’est quand même plus de la magie qu’autre chose

 

Du coup après c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres, trente minutes de plus et ça devenait un film de zombie où les hommes, immortels, se relèvent sans cesse, régénérés par les particules magiques qui jaillissent du sol ! Plutôt que de dériver vers du non-crédible, qui n’a pas grand intérêt, j’aurais aimé que le film exploite davantage le dilemme initial du couple de scientifiques : jusqu’où peut-on aller pour faire accepter des avancées scientifiques révolutionnaires à une humanité qui n’est pas encore prête ? Est-il légitime de recourir à la violence pour écraser les réticences et ne pas freiner le progrès de l’humanité ? Faut-il attendre impatiemment ou craindre le moment où l’informatique, la génétique, etc., nous permettront de dépasser notre «finitude» d’hommes ? Est-ce que nous accepterons enfin notre condition de mortels le jour où nous serons capables de nous en libérer et où nous serons en mesure de choisir de rester humains ?

 

Toutes ces questions me semblent fascinantes, et ce film aurait pu être une bonne occasion de les développer, mais malheureusement on se cantonne à la banale histoire d’un hors-la-loi d’un nouveau genre. Dommage !

Please reload

Anchor 5

G

A

L

E

R

I

E

 

P

H

O

T

O

S

Swim Little Fish Swim

de Ruben Amar et Lola Bessis. 1h40. En salles le 4 juin 2014.

 

 

 

Venue à New York dans l’espoir de se faire un nom dans le milieu de l’art, Lilas (Lola Bessis) s'apprête à rentrer en France déçue. Mais alors que son visa est sur le point d'expirer, elle rencontre par hasard un galeriste, qui l’encourage à soumettre un projet pour une expo au PS1. Elle s'installe alors pour quelques jours chez des amis d’amis : deux jeunes parents - Leeward, grand enfant insouciant et irresponsable, et Mary, qui travaille pour subvenir aux besoins de sa famille - , et leur fille aux deux prénoms, Rainbow/Maggie.

 

Type même du film indé français, Swim Little Fish Swim ressemble sans doute à ce qu'aurait donné Frances Ha s'il avait été réalisé par Julie Delpy : une plongée tendre dans le milieu arty/underground new-yorkais. Quoiqu'un peu caricatural et faussement original, c'est un joli premier film. Et la BO est très sympa !

JUIN

3

Anchor 9

Clouds of Sils Maria (Sils Maria)

de Olivier Assayas. 2h03. En salles le 20 août 2014.

 

 

 

La carrière de Maria Enders a débuté avec la pièce Maloja Snake de Wilhelm Melchior, où elle incarnait Sigrid, jeune fille ambitieuse et manipulatrice qui conduit au suicide son amante plus âgée, Helena. Mais alors que l'actrice se rend en Suisse pour recevoir un prix au nom de l'écrivain, celui-ci décède brutalement et la cérémonie se change en hommage. Maria Enders décide alors d'accepter l'offre d'un jeune réalisateur : jouer le rôle d'Helena. Elle s'installe dans la maison du défunt pour apprendre le rôle, avec l'aide de son assistante.

 

Très beau méta-film sur le métier d'acteur et la position dangereuse où il se trouve, entre fiction et réalité, avec une Juliette Binoche est aussi parfaite que de coutume, et une Kristen Stewart bien moins mauvaise.

JUIL.

9

JUIL.

10

Nos étoiles contraires (The Fault in Our Stars)

de Josh Boone. 2h06. En salles le 20 août 2014.

 

 

 

Hazel Grace et Augustus se rencontrent dans un groupe de soutien pour jeunes malades du cancer. Il est en rémission, elle est condamnée mais bénéficie d'un sursis grâce à un traitement expérimental. Ils vont faire du temps qui leur est accordé une petite infinité, dans laquelle ils vont s'aimer, aller à Amsterdam, soutenir un ami dans sa rupture... Vivre, quoi.

 

NB : 1) ce n'est pas du tout aussi déprimant qu'on pourrait le croire en lisant le résumé, c'est au contraire plein d'espoir et de poésie ; 2) ce n'est pas du tout aussi niais qu'on pourrait le croire en voyant la bande-annonce (surtout en VF...!), c'est au contraire très beau philosophiquement ; 3) il paraît que l'adaptation est très fidèle au livre (et que c'est une bonne chose). 

Nos étoiles contraires

[en préparation]

Please reload

Sils Maria

[en préparation]

Please reload

Anchor 8
Anchor 9
bottom of page